Isoler une cheminée

Parce que les cheminées font parties des passages d’air dans une maison, il est impératif de penser à leur isolation. Effectivement, outre les fenêtres, les portes, le toit, le plancher et les murs, la cheminée peut aussi être une source de déperdition importante de chaleur. Isoler ses conduits est donc primordial pour apporter plus de confort thermique dans votre foyer. Sachez toutefois que cette opération peut être différente de l’isolation des autres parties du logement à cause des attributions de la cheminée. Découvrez comment exécuter correctement cette tâche.

Pourquoi est-il important d’isoler une cheminée ?

En réalité, l’isolation de la cheminée repose sur le principe suivant : la chaleur à l’intérieur du conduit ne peut pas se conserver toute seule sans une technique spécifique. Donc, l’isolation permet à la chaleur de rester dans son foyer pour qu’elle ne se transmette pas vers les murs. Deux méthodes sont possibles pour la réalisation de cette opération. En premier lieu, pour une construction neuve, un boisseau ou un conduit métallique à double paroi peut être directement utilisé pour monter le conduit. Cette technique est la plus utilisée parce qu’elle est le plus simple et le plus efficace. Par ailleurs, s’il s’agit de travaux de rénovation, l’isolation peut s’effectuer autour du conduit en y installant un isolant traditionnel comme la laine de roche. À ce titre, il est opportun de savoir bien choisir un matériau qui résiste parfaitement à la chaleur.

Notez que certains problèmes qui se présentent au niveau de la cheminée peuvent être liés à une mauvaise isolation de celle-ci. Par exemple si votre cheminée possède un souci de tirage, il serait plus simple de réaliser une isolation au niveau des murs qui entourent les conduits au lieu de remplacer tout le conduit.

À retenir

Comme vous pouvez vous en douter, l’isolation d’une cheminée est une tâche plutôt délicate parce qu’elle implique le franchissement de diverses étapes techniques. De ce fait, si vous n’êtes pas habile dans ce genre de procédure, le mieux serait de faire appel directement à des professionnels qualifiés. Concernant les matériaux requis, il est impératif d’employer uniquement des produits ignifuges comme le béton cellulaire, le silicate de calcium, le plâtre, les briques en terre cuite, la laine de roche ou la laine de verre. Il est également important de connaitre que pour chaque partie de la cheminée, le matériau isolant peut être différent. Par exemple pour la hotte, qui même si elle n’est pas directement en contact avec le feu est une partie extrêmement chaud, vous pouvez faire usage de panneaux conçus par une couche de laine de roche et d’une feuille d’aluminium. Pour l’âtre de la cheminée, vous devrez employer plusieurs couches d’isolant pour faire des plaques coupe-feu ou des écrans feu.

Toutes ces procédures doivent se dérouler dans le respect total des règles de l’art pour avoir un résultat parfait. Une mauvaise isolation peut entrainer un rejet de fumée important dans la maison et le risque d’incendie peut augmenter.

Isoler un plancher

En utilisant un revêtement de sol, vous isolez déjà votre plancher. Néanmoins, vous pouvez aller plus loin. Pensez à isoler votre plancher. Mais comment faire ? Les réponses.

Pourquoi devez-vous isoler votre plancher ?

Isoler son plancher ? C’est avant tout améliorer l’isolation thermique de sa pièce. Retenez que votre sol laisse échapper jusqu’à 10 % de la chaleur ! L’isolation vous permet de réduire la déperdition thermique et par la suite, votre note de chauffage (dans le contexte actuel, n’est-il pas vraiment utile de diminuer la facture liée au chauffage ?).

Logiquement, vous gagnerez également en confort en isolant votre plancher. Puisqu’un plancher isolé sera plus chaud, vous ne vous plaignez plus lorsque vous marchez pieds nus chez vous.

Dans le cas d’un appartement, l’isolation du plancher permet également d’améliorer l’isolation phonique. Eh oui, l’isolation limitera significativement la propagation des bruits. Bref, un plancher isolé fera toute la différence chez vous.

Isoler un plancher existant : les solutions qui s’offrent à vous

Vous voulez isoler un plancher existant ? Trois solutions s’offrent à vous :

– L’isolation par le bas : L’isolant sera placé sur la face inférieure du plancher. Il est possible de recouvrir celui-ci d’un parachèvement. Cette technique d’isolation n’est pas envisageable si le plancher est posé directement sur le sol.

– L’isolation par le haut : L’isolant sera placé sur le plancher. Par la suite, celui-ci sera recouvert d’un revêtement, lequel doit assurer la circulation. Cette méthode d’isolation implique l’enlèvement éventuel de la finition existante ainsi que la pose d’une nouvelle finition.

– L’isolation entre les éléments de structure du plancher : l’isolant sera placé entre les éléments de structure entre la surface de circulation et le parachèvement inférieur. Cette technique d’isolation n’est envisageable que pour les planchers à ossature.

Pour quel isolant miser ?

Concernant l’isolant, plusieurs options s’offrent à vous. Laines minérales (laine de roche et laine de verre), laines végétales (laine de bois ou de chanvre), polystyrène et isolant mince, c’est à vous de voir ! Certes, votre budget influencera votre choix. Néanmoins, vous devez également tenir en compte de certains éléments comme la résistance thermique, la conductivité, ainsi que l’épaisseur lors de l’achat. Ces éléments détermineront la performance et donc l’efficacité de l’isolant. Choix classiques, les laines minérales assurent une efficacité exemplaire. L’isolant mince reste un choix judicieux également à condition que l’épaisseur soit limitée.

Quelques recommandations à retenir

Le mieux serait de penser à l’isolation du plancher dès la construction de sa maison. Réalisée lors de la construction, l’isolation du plancher impliquera moins de travaux en effet. Même si vous êtes un bon bricoleur de dimanche, ne vous aventurez pas dans les travaux. En demandant plusieurs devis de professionnels, vous bénéficierez sans aucun doute de la meilleure offre.

Isoler un plafond en bois

Le plafond est source des pertes thermiques dans la maison. Il mérite ainsi d’être bien isolé surtout lorsqu’il s’agit d’un plafond en bois. Ce dernier s’use rapidement dans le temps et laisse échapper de l’air et de la chaleur. Mais comment bien isoler un plafond en bois ? C’est justement notre thème du jour.

Pourquoi isoler un plafond ?

Compte tenu du problème énergétique actuel, il s’avère indispensable de soigner l’isolation de sa maison. Plusieurs points des habitations sont sensibles aux pertes de chaleur entre autres la toiture, le mur, le plafond et le sol. À en croire certaines études, la toiture est responsable de près de 30 % de pertes thermique dans une maison. Et comme le plafond se trouve tout près du toit, cet élément en est la principale cause. Si le plafond est mal isolé, celui-ci laisse échapper l’air et la chaleur qui va sortir à travers le toit. Cette situation risque d’augmenter votre facture d’énergie et d’électricité. Ci-après une explication tangible.

En été, le plafond laisse entrer la chaleur extérieure qui envahira toutes les chambres de la maison. Par conséquent, vous devez augmenter la performance de votre système de climatisation. Et en hiver, le plafond en bois laisse échapper la chaleur intérieure, situation qui vous obligera de mettre votre système de chauffage en pleine puissance.

Comment isoler un plafond en bois ?

L’installation d’un isolant sur le plafond en bois dépend de la configuration de la structure. Vous désirez cacher les poutres apparentes ou laisser une partie des poutres. Pour isoler un plafond en bois, vous pouvez installer un faux plafond complet. Le projet est assez simple pour un bon bricoleur. Il faut juste combler les espaces entre les poutres avec de l’isolant situé contre le plafond de la maison.

Il existe plusieurs matériaux pour fabriquer un faux isolant : lambris, plaques de placo, bois et bien d’autres encore. Mais quel que soit le matériau choisi, le faux plafond doit être taillé en fonction de l’espace entre les lisses. Mais si vous décidez d’installer un faux plafond complet, seuls les derniers éléments à poser doivent être taillés. En effet, les autres panneaux seront justes fixés sur les poutres. À noter qu’il existe plusieurs types d’isolants pour sur le marché qui permettent de bien isoler un plafond en bois. Tout dépend simplement de vos goûts et de votre budget.

Installer une chaudière

Une chaudière peut être installée soit au mur, soit au sol. Par ailleurs, elle facile à installer. Seulement, pour garantir le bon fonctionnement de l’appareil, il est nécessaire de respecter quelques critères importants. Dans cet article, nous vous détaillerons ces critères à respecter. Puis, nous vous guiderons dans l’installation de votre chaudière.

Les critères à respecter pendant l’installation d’une chaudière

Afin de garantir le bon fonctionnement de l’appareil et la sécurité de tous les habitants, il est important de respect les règles suivantes :

D’abord, vous devez observer une hauteur minimale, celle-ci dépend du modèle de chaudière. Puis, pour la pièce d’installation, vous devez choisir une qui est bien ventilée et assez grande. Au minimum, la pièce doit avoir une surface de 8 m3. Ensuite, en raison du poids de l’installation, il faut veiller à ne pas mettre en place une chaudière murale sur une cloison légère.

Enfin, à part ces critères, pensez à faire l’emplacement de votre chaudière en fonction du mode d’évacuation des gaz de combustion et de la localisation des pièces qui seront alimentées par la chaudière.

Où installer une chaudière ?

Avant de commencer l’installation proprement dit, déterminez au préalable la pièce d’installation de votre chaudière. Elle peut être installée dans n’importe quelle pièce, c’est-à-dire, dans la cave, au grenier, dans une buanderie ou dans le garage. Il faut juste la choisir en fonction du modèle et des occupants du logement.

Par exemple, dans un grenier, l’installation d’une chaudière au sol est tout à fait possible. Seulement, la chaudière doit être assez légère.

Enfin, en fonction de votre préférence, vous pouvez choisir entre une installation au sol et une installation au mur. Sachez juste qu’une chaudière installée au mur est plus avantageuse par le gain de place. Elle libère de l’espace au sol. En revanche, les chaudières murales sont plus fragiles. Qui plus est, une chaudière au sol est la plus adaptée pour chauffer une très grande maison.

Les étapes à suivre pour l’installation d’une chaudière

Pour faciliter la tâche au maximum, il est conseillé de choisir une chaudière fournie avec un kit d’installation. Et pour bénéficier d’une installation rapide et bien faite, munissez-vous de nourrices, d’adhésif, de décapant, de brasure, de tuyaux de cuivre, de robinets d’arrêts, de colliers de fixation et de chevilles. Un fer à souder, un mètre, un niveau, une perceuse, une scie à cloche, une carotteuse, un tournevis, une pince coupe-tubes, une clé à molette, une à pipe, une mâchoire pour sertissage, un ébavureur et un appareil à emboiture sont également indispensables.

Pour l’installation proprement dit, vous n’avez qu’à suivre 5 étapes. Premièrement, il faut fixer le gabarit de pose sur le mur proche de l’extérieur tout en perçant les trous indiqués. Puis, pendant la deuxième étape, effectuez le carottage sur le mur extérieur. Après cela, vous n’avez qu’à vous occuper des raccordements hydrauliques et du raccordement au gaz. Ensuite, procédez à la mise en place du tuyau d’évacuation des condensats et du disjoncteur. Enfin, positionnez la ventouse et réalisez les branchements électriques.

Choisir une chaudière mixte

La chaudière est un équipement indispensable surtout en hiver qui sert à optimiser notre confort thermique de tous les jours. Il existe aujourd’hui une multitude de types de chaudières sur le marché qui ont chacun leur particularité. La chaudière mixte sort du lot par ses caractéristiques vraiment spéciales.

Une chaudière multifonction

Le caractère multifonctionnel de la chaudière mixte se manifeste par deux traits.

D’abord, si les chaudières classiques produisent soit de l’eau chaude uniquement soit de la chaleur pour la maison seulement, la chaudière mixte combine ces deux fonctions à la fois. Appelée ainsi chaudière à double service, elle peut produire en même temps ces deux produits. Pour ce faire, à part le système de chauffage de la maison, la chaudière mixte dispose également d’un ballon qui stock l’eau chaude sanitaire qu’elle produit. Vous aurez alors à votre disposition un chez-soi ayant un bon confort thermique et de l’eau chaude sanitaire pour votre douche, salle de bain, vos robinets.

Ensuite, la chaudière mixte est aussi multifonctionnelle dans la mesure où elle peut fonctionner grâce à deux sources d’énergie différentes. Elle est pour cela dite chaudière « bi énergie ». Elle peut donc utiliser soit du bois et du gaz, de l’électricité et du fioul, du gaz et du solaire, etc. En plus d’être pratique, ce côté bi énergique de la chaudière mixte le rend par la même occasion écologique. Ce système permet notamment à la chaudière de fonctionner de manière continue grâce à la présence des deux sources d’énergie. Ainsi, lorsque l’un des sources d’énergie est épuisé ou est en manque, l’autre prend le relais. D’ailleurs, cette chaudière est de ce fait économe, car il consomme moins d’énergies surtout lorsque l’une ou les deux sources d’énergie présentes est/sont un/des énergie(s) renouvelable(s) comme l’énergie solaire ou le bois entre autres.

C’est justement en raison de l’aspect écologique de la chaudière mixte que l’Etat incite les consommateurs à choisir cette chaudière en donnant un crédit d’impôt à tous ceux qui en achète.

Les différents types de chaudières mixtes

Ce genre de chaudière se décline aussi en plusieurs catégories. Le type de chaudière varie en fonction de ses caractéristiques propres. Premièrement, comme cela a déjà été indiqué ci-dessus, la chaudière mixte est bi énergie. C’est pour cela qu’il y a des chaudières électro fioul (marche à l’électricité et au fioul), gaz et solaire, bois et fioul, etc. Deuxièmement, les chaudières mixtes se diffèrent les unes par rapport aux autres par leur système de production et de stockage de l’eau chaude. Concernant d’abord le système de production de l’eau chaude, on peut citer trois systèmes : le système de production sanitaire instantanée qui n’a pas besoin de ballon de stockage d’eau, le système avec micro-accumulation(dispose d’un petit ballon.) et enfin le système avec accumulation qui peut stocker une grande quantité d’eau grâce à son ballon de taille importante et a donc un côté pratique considérable mais a l’inconvénient d’occuper beaucoup plus d’espace.

Chauffe-eau : Différentes solutions, prix et avantages

L’utilisation du chauffe-eau constitue actuellement la solution la plus simple et la plus rapide pour produire de l’eau chaude. Si vous envisagez de procurer ce type d’appareil, et si vous voulez d’abord vous informer avant de trancher, découvrez alors dans cet article les différentes solutions qui s’offrent à vous, le prix du chauffe-eau et ses avantages.

Tout savoir sur les différents types de chauffe-eau

Trois grandes catégories de chauffe-eaux existent : les instantanées, les mixtes et les modèles à accumulation. Les chauffe-eaux instantanés ont la particularité de ne pas disposer de réservoir de stockage. De ce fait, cet appareil ne chauffe l’eau qu’à la demande et ainsi en quantité limitée. La source d’énergie peut être du gaz ou de l’électricité.

Le chauffe-eau électrique constitue le modèle le plus utilisé dans les foyers. Il se décline en deux modèles : à accumulation ou instantané. Le fonctionnement du chauffe-eau à accumulation est simple puisqu’il chauffe l’eau et l’emmagasine dans sa cuve en attente de son usage. La capacité de cette cuve varie selon vos besoins. L’un des premiers avantages de ce modèle c’est qu’il est simple d’utilisation.

Le chauffe-eau au gaz, quant à lui, utilise le gaz pour chauffer l’eau. Cela se fait soit par accumulation ou d’une manière instantanée. Ce matériel a l’avantage de produire de l’eau chaude d’une manière plus économique par rapport à l’électricité.

Ce type de chauffe-eau adopte la solution la plus innovante en matière de production d’eau chaude. Il est équipé d’une pompe à chaleur et d’un ballon de stockage. Le chauffage de l’eau se fait grâce à l’énergie tirée par l’appareil dans l’air ambiant de la pièce où il se trouve. L’un des principaux avantages de ce modèle de chauffe est, c’est qu’il permet de réduire considérablement la facture d’énergie. Et puisqu’il est écologique, il pourrait même vous faire bénéficier d’un crédit d’impôt.

Le prix du chauffe-eau

Plusieurs facteurs définissent le prix d’un chauffe-eau. En effet, celui-ci varie sensiblement selon la source d’énergie qu’il utilise (électricité ou gaz), sa capacité, ou encore ses fonctionnalités. D’une manière générale, le prix oscille entre 150 à 1 000 euros. Concernant la fonctionnalité, certains modèles intègrent le mode « Absence ». Celui-ci est assuré par un thermostat électronique permettant de réaliser jusqu’à 8 % d’électricité. La technologie ACI Hybride quant à lui permet de protéger la cuve de la corrosion. Les appareils qui en sont dotés ont un prix plus élevé. Malgré cela, ces types d’appareil sont intéressants au motif qu’ils ont une durée de vie plus longue, et ils sont plus économiques. Par ailleurs, si vous voulez vous équiper d’un chauffe-eau thermodynamique, vous devez compter une enveloppe moyenne de 2 300 euros (pour une cuve de 200 litres). Certes, le prix est un peu élevé, mais il ne faut pas aussi négliger que ce modèle permet de réaliser jusqu’à 75 % d’économie d’énergie.

Un mot sur les avantages d’utiliser un chauffe-eau

L’utilisation d’un tel équipement est avantageuse au motif qu’il permet de gagner en confort et de gagner du temps. L’appareil est en mesure de vous fournir de l’eau chaude à n’importe quel moment, que ce soit pour la cuisine ou pour la douche. Tout ce que vous avez à faire est de choisir la capacité adaptée aux besoins de votre foyer.